samedi 27 juillet 2013

Esthétique de la violence

"Dans le culte de la violence l'homme, le vrai, aime l'esthétique de la violence. Le vrai guerrier, le vrai mâle n'aime pas la violence laide et triviale. Celle là, il la laisse aux besogneux de la violence ordinaire, aux garçons d'abattoir, aux petits soldats au fond des tranchées... Pour l'homme, le vrai, la violence se doit d'être belle, car elle est un culte. C'est ça la 
tauromachie, c'est une violence esthétisée, comme celle de la messe qui esthétise la crucifixion, comme la pornographie esthétise le viol, comme les défilés militaires esthétisent la guerre. Le vrai guerrier est beau sur son cheval blanc, et le torero est magnifique dans son habit de lumière ! L'esthétique est très importante dans le culte viril de la violence/puissance. Le guerrier se doit d'être beau, le torero se doit d'être beau. Le sacrificateur de moutons se doit d'être beau, car tous remplissent un devoir sacré, un culte, un sacrifice rituel nécessaire à l'ordre du monde.

Dans les ferias, dans la tauromachie, c'est l'esthétique de la violence qui les fascine. Mais sans doute les mêmes qui glorifient la tauromachie se scandaliseraient-ils de la violence des abattoirs parce qu'elle n'est pas du tout esthétique, cette violence-là. La tauromachie, avec tous ses rituels archaïques, c'est un culte rendu aux Dieux de la virilité vraie, celle qui a forgé le monde par la force totale. La tauromachie est un culte, une religion et les massacres esthétisés servent avant tout à nourrir les Dieux virils qui se repaissent de chairs soumises, et de gloire, et de sabres, et de lances, et de pénis et de phallus, brandis en éten-dards. On retrouve aussi cette esthétisation de la violence et du viol dans la pornographie et en cela, oui, il y a une forme de pornographie collective, il y a une sorte de grande partouze orgiaque dans la pratique de la tauromachie.

La jouissance procurée par la violence, cette jouissance sadique, cette jouissance du pouvoir total trouve sans doute son couronnement, son achèvement suprême dans l'exercice du pouvoir politique. Le pouvoir politique est indissociable du pouvoir sexuel violent et de toutes violences, je crois. Alors pourquoi au fond les politiques condamneraient-ils tous ces meurtres rituels collectifs ? Transformer le monde, c'est leur ambition, et le meilleur outil pour cette transformation est la violence sous toutes ses formes. Mais il y a dans la tauromachie tout un culte archaïque de la violence qui les fascine sans doute encore plus parce qu'elle leur rappelle que leur violence est éternelle, traditionnelle et donc "naturelle", glorieuse, et sans doute voulue par leur DIEU en personne, depuis la création de leur monde d'HOMMES.

La violence est indispensable au fonctionnement des sociétés patriarcales. Toutes les violences sont des instruments entre les mains du patriarcat, depuis la nuit des temps, pour façonner le monde à sa guise et à sa convenance. Mais LA VIOLENCE est laide, son visage est horrible. C'est pourquoi le patriarcat a sacralisé et esthétisé toutes ses indispensables violences par l'art."

Ce texte est issu de commentaires-réponses (j'ai seulement ajusté la ponctuation et ajouté un mot dans le premier §) laissés par une de mes lectrices, Stéphanie, sur mon billet précédent "Ferias : sexisme et spécisme main dans la main", et comme ils m'ont semblé plein d'intérêt et que j'y adhère, j'ai préféré les publier dans un billet "Invitée" plutôt que sous mon billet précédent, où ils auraient été moins en valeur.

samedi 20 juillet 2013

Ferias : sexisme et spécisme main dans la main

Les traditions et les fêtes qui les célèbrent sont d'essence patriarcale. Les traditions sont des permanences du passé qui célèbrent le temps cyclique, l'éternel rythme des saisons, des labours et des récoltes. Sur les différentes perceptions du temps, on peut lire La société du Spectacle de Guy Debord. Les hommes -mâles- n'ayant aucun intérêt à ce que les choses évoluent, puisque tout est fait par la société pour les favoriser et les conforter dans leurs privilèges, le conservatisme fait rage, ne vous étonnez donc pas qu'il faille être solide pour tenter d'ébranler ce cycle infernal et immuable des traditions, notamment les plus délétères et maltraitantes d'entre elles. Ajoutez à cela un manque certain d'imagination et vous obtenez les ferias du Sud de la France et d'Espagne, notamment l'encierro, la course des taureaux jusqu'à l'arène où ils vont être torturés et massacrés. En effet, l'encierro précède la corrida. Des mecs "intrépides" se mesurent à la course avec les taureaux, montrant ainsi leur stupidité bornée courage en rivalisant avec la bête !

Cette année à la fête de San Firmin à Pampelune,  un taureau s'est acharné sur un coureur, 23 en tout ont été encornés. Ne comptez pas sur moi pour plaindre ces imbéciles : s'ils veulent se suicider, pas de problème, j'aurais même tendance à les encourager ! La planète est saturée de cruels idiots à front bas. Je ne parle pas des taureaux : le sort qui les attend n'est pas enviable, c'est un massacre :



Certains de ces imbéciles osent appeler cela une civilisation ! Ce "spectacle" de la torture et de la mise à mort des taureaux désinhibe les spectateurs et les rend à leur sauvagerie naturelle, laquelle n'est jamais très loin.. C'est le contraire de l'apaisement, la violence appelle la violence, le sang appelle le sang, les barrières civilisationnelles sont renversées. L'agression sexuelle peut commencer :



Cette vidéo (transmise par un de mes abonnés/abonnements espagnols sur Twitter) fonctionne bien, les arrêts image et son font partie du montage -qu'un de mes lecteurs sur twitter a jugé grossier ! Pas une protestation en revanche sur le sort fait aux jeunes femmes, littéralement traitées en bouts de viande. Le journal espagnol El Mundo en parle dans cet article "San Fermin sexista" (y especista, si je puis me permettre). Régulièrement des viols et des agressions sexuelles (qualifiés de "dérapages" notez au passage les euphémismes) ponctuent et signent ces ferias barbares où tout le monde n'est pas à la fête ! Comme à Bayonne en 2011, où deux plaintes pour viol ont été déposées selon cet article de Sud-ouest.

Les politiques, jamais en reste d'une occasion d'aller dans le sens des pires courants sociétaux, se précipitent pour montrer au bon peuple qu'eux aussi sont des virils avec des couilles ! Ça vous pose un homme, surtout quand celui-ci prévoit d'être un futur candidat à la Présidence de la République. Le pouvoir est au bout du phallus ! Donc, Manuel Valls, d'origine catalane, est allé faire iech les taureaux lui aussi, pour montrer qu'il était de la fête de la virilité : il a participé à une "ferrade", c'est à dire à un marquage au fer rouge d'un taureau comme le relate cet article paru sur le site électronique de RTL ! Les générations se remplacent, les sales habitudes de cette archaïque classe politique demeurent.

vendredi 12 juillet 2013

Guide pour les alliés masculins

J'ai trouvé ce texte sur le site Deep Green Resistance, site d'écologie radicale qui lutte contre toutes les formes d'oppression, celle des femmes aussi, et qui veut mettre fin au suprémacisme humain sur la planète, entendez le suprémacisme patriarcal, puisque les deux se confondent. J'ai trouvé intéressant de le verser au dossier. Évidemment, j'entends déjà d'ici les tenants de Luc Ferry et de Jean-Christophe Rufin râler : rappelons que le râle est le bruit émis par les mourants sur leur lit de mort, ce qui est un bon signe si on se positionne autrement et ailleurs qu'eux. Selon eux (évidemment tous les arguments qui suivent sont faux et spécieux puisque tout progrès humain bénéficie nécessairement à tout le monde), donner des droits aux noirs au XIXème siècle, c'était en retirer aux blancs, donner des droits aux femmes, c'est FORCEMENT pour les conservateurs en retirer aux hommes, et enfin en donner à la nature ou en tous cas la protéger de l'avidité humaine, c'est en retirer définitivement aux mêmes ! Sacrilège ! La plus belle créature de dieu (e?), rendez-vous compte, quel affront ! Voici la traduction (évidemment, je publie ce texte avec leur accord) de Male Ally Guidelines :


Guide pour les alliés masculins
(Développé par les alliés hommes de Deep Green Resistance Group, avec l'aide des femmes des Women's Caucus.)

Introduction
En tant que classe, nous, hommes, avons développé une position de force dans le système de pouvoir appelé patriarcat, en vue de naturaliser l'exploitation du corps des femmes, de leur travail, de leur temps, de leurs enfants, etc... Le partriarcat consiste en un système coordonné de structures sociales, économiques, politiques, légales et culturelles conçues pour opprimer les femmes au profit des hommes. Ce système pourvoit les hommes en privilèges dans chacun des aspects de leur vie ; nous en sommes les bénéficiaires directs. En tant qu'hommes, nous confondons souvent ces privilèges avec des droits naturels.

Ce n'est pas assez pour nous d'être de « bons garçons ». Ce n'est pas assez de nous interdire personnellement d'exploiter les femmes. Ce n'est pas suffisant d'être consciencieux et respectueux des femmes. Ce n'est pas assez d'entretenir l'égalité dans nos relations avec les femmes. Toutes ces choses sont importantes, mais s'abstenir en personne d'un comportement notoire d'oppression des femmes n'affronte pas le patriarcat en tant que système de pouvoir. La décence commande que nous travaillions avec les femmes à déraciner et démanteler entièrement ce système, entre nous, entre groupes et communautés, dans toutes les institutions et la culture au sens large.

Les lignes suivantes sont destinées à encourager les activistes hommes du mouvement DGR à changer leur comportement pour mieux s'allier aux femmes. En tant qu'activistes mâles, nous avons été socialisés dans une culture de domination, et nous sommes juste capables de porter, pratiquer et reproduire le patriarcat. Souvenez-vous : être un allié est un processus au long cours plutôt qu'un titre à posséder ; il doit toujours être défini par les femmes qui détermineront quelles actions et comportements quotidiens feront qu'un homme est un réel allié.

GUIDE 

1 – Apprends à être silencieux, retiens ta parole, sois humble et écoute la voix des femmes. Sois conscient des subtiles façons qui te permettent de dévaluer les femmes et de les traiter injustement. 
2 – Écoute ce que les femmes disent. Accuse réception de ce qu'elles disent et réponds de façon appropriée. Respecte les femmes assez pour ne pas être d'accord avec elles, plutôt que de prétendre adhérer à une chose avec laquelle tu es en désaccord ; quand tu es d'accord, dis-le.
3 – Nous devons suivre le « lead » des femmes et donner priorité aux questions mises en avant par les femmes et tout ce qui les concerne. La culture où nous voulons aller sera centrée sur les femmes : nous devons aller dans cette direction nous-mêmes. Donnez priorité à avoir les femmes en position de pouvoir, priorité à générer de nouvelles femmes leaders. Cela implique de reconnaître comment les femmes leaders sont objectifiées et tenues au silence, et d'avoir zéro tolérance envers une telle attitude.
4 – Il n'est pas approprié que nous parlions d'autorité sur des sujets que les femmes expérimentent directement. En tant qu'hommes, nous ne devons ni ne pouvons comprendre ces expériences. Si nous devons parler sur ces sujets, ce sera seulement après les femmes ou si les femmes nous le demandent, jamais selon notre propre perspective.
5 – Nous devons nous défier de notre propre comportement patriarcal, telles ces façons de faire taire ou de dévaluer les femmes, d'utiliser d'un langage patriarcal (comme des discours de haine, des plaisanteries basées sur l'humiliation et la dégradation, et de s'identifier par des généralités telles que « l'Homme », « homme au travail », l'homme en tant que référence universelle, etc...
6 – Ne soyez pas client de la pornographie ni de la prostitution. Libérez votre sexualité des structures patriarcales capitalistes qui exploitent les femmes. Donnez de la voix contre l'industrie exploiteuse du sexe.
7 – Ne vous comportez pas en « ayant-droit ». Les femmes ne doivent rien aux hommes, y compris un sourire, une conversation, une étreinte ou une relation, aucune intimité d'aucune sorte. Les hommes n'ont pas le droit de prendre l'espace des femmes au détriment de leur confort et de leur frontières personnelles.
8 – Combattez les comportements sexistes des vos amis, familles, associés et alliés politiques. Mettez un terme aux relations masculines qui encouragent et pratiquent le sexisme. Nous n'avons pas besoin de permission pour interpeller les autres hommes sur les comportements patriarcaux; c'est notre responsabilité de base. Interpeller les hommes dans leurs espaces et groupes exclusifs est une priorité.
9 – Le « mansplaining » n'est pas toléré. Par ceci, nous entendons toute parole masculine arrogante, hautaine et condescendante, ainsi que tout autre façon de parler de manière autoritaire ou de mettre la parole masculine sur un piédestal.
10 – Bien que le patriarcat fasse du tort aux hommes d'une certaine façon, sa cible intentionnelle ce sont les femmes. Ainsi, bien que nous puissions nous sentir blessé par la masculinité, nous ne sommes pas opprimés par celle-ci. 
11 – Nous devons nous familiariser nous-mêmes sur les questions affectant les femmes, et sur la théorie et l'histoire féministes. Nous ne devons pas nous attendre à être biberonnés en matière de féminisme.
12 – Dans la culture dominante, les hommes sont les perpétrateurs de harcèlement et de violence. De nombreuses femmes sont les survivantes de cette violence – des études estiment que pratiquement 1/3 des femmes ont été sexuellement agressées ou battues par des hommes, et beaucoup de femmes estiment que ces chiffres sont sous-estimés. Il n'est donc pas de la responsabilité des femmes d'assurer que les hommes des environs sont en sécurité. 
13 – Nous ne sommes pas là pour sauver les femmes. Nous ne sommes pas là pour être des héros. Nous ne sommes pas là pour être des protecteurs des femmes, les femmes peuvent se protéger elles-mêmes. Notre travail n'est pas de protéger les femmes, il est de respecter leurs souhaits et de travailler en solidarité avec elles pour démanteler le patriarcat. Si nous endossons ces rôles contre les souhaits des femmes impliquées dans une situation donnée, nous franchissons les limites. 
14 - Le guide ci-dessus représente une base pour un comportement acceptable. En suivre les prescriptions n'est pas exceptionnel, et ne mérite pas de récompense. En revanche, choisir d'ignorer les comportements sexistes sera considéré comme un acte de collaboration avec la culture masculine dominante. 

Lien supplémentaire : Les hommes et les masculinités dans les mouvements d'émancipation des femmes

vendredi 5 juillet 2013

L'aaamourrr, toujours, l'amourrr !

J'espère que vous avez un sac à vomi sous la main, car le sujet traité aujourd'hui, c'est l'amitié, voire l'amour que certains hommes portent aux femmes.

Agriculture, département élevage : "Le Texas n'a pas besoin d'une autre vache". Ils se sont mis à deux pour faire ça. Photo prise par Carol J Adams dans un quartier riche de Dallas, sur sa route vers un rallye de Madame Clinton lors des primaires de 2008. Élégant et classieux. Et suurtout, ça donne envie de revenir chez ces cul-terreux !






Toujours contre Madame Clinton dans une réunion où elle tente de parler malgré le slogan et la pancarte "Iron my shirt" (Repasse ma chemise) d'un patriarcal visiblement emmerdé qu'une femme tente l'investiture démocrate aux Présidentielles de 2008. Les femmes à l'entretien des chemises des mecs, au repassage et à la cuisine, l'horizon indépassable de leur destin, selon eux ! Le pouvoir c'est un truc de mec, vous n'avez pas le bon équipement, les filles, retour dans vos cuisines en sous-texte.



"Le club des hommes gagne toujours en politique" : Julia Gillard, première Première Ministre d'Australie pendant 3 ans en a fait largement les frais, qui a dû subir de son propre camp (Labor Party) et du camp adverse (Parti Libéral), les pires insultes sexistes "grosses fesses et vestes mal coupées", puis un menu adhérents du Parti Libéral, des "cailles façon Julia Gillard" (politique sexuelle de la viande, les femmes assimilées à cette dernière) : petits seins, cuisses énormes et grosse boîte rouge".

Elle vient d'être renvoyée par son parti et remplacée par son prédécesseur au poste, Kevin Rudd, moumoute et lunette grises, bref, nettement MIEUX ! Sa prostate n'étant pas visible, je ne me prononce pas, mais j'ai un mauvais pressentiment.  
Lien : Julia Gillard rudoyée par Rudd et consorts.

Une twittas @LiseBouvet, Fée-ministe, activiste-militante sur Twitter contre le sexisme et la prostitution relève-telle un article qui ne lui plaît pas sur Ragemag (ils ont dû l'enlever de leur site, le lien ne conduit plus nulle
part) ? Une vague de tweets sexistes, injurieux et gynophobes (dont je rapporte ci-dessous quelques images) envahissent sa tweet line. On peut trouver la totalité de ces échanges haineux sur ce blog.



Même les rédacteurs du site s'y mettent !
















En France, au gouvernement, les ministres de l'écologie (Bricq puis Batho) sont virées sans ménagement pour avoir voulu résister au lobbies industriels ? On nomme à la place un socialiste qui défend le patrimoine français maltraitant voire tortureur : foie gras, chasse et corridas ! Il est pour toutes ces "traditions" françaises fleurant le terroir !  L'écologie, comme le féminisme, c'est des trucs de gonzesses : back to seriousness, l'élevage industriel hors-sol, Philippe Martin n'est pas contre comme le montre cet article, les bonnes vieilles traditions patriarcales, il n'y a que ça de vrai. Surtout quand on n'a pas d'imagination et qu'on est fossilisé dans les pires mauvaises habitudes. Ils ont tant à perdre, les hommes en laissant le pouvoir aux femmes... Leurs attaques sur le physique et la tenue vestimentaire (non mais, ils se sont regardés, sans rigoler ?), c'est Cécile Duflot et sa robe bleue à fleurs qui en feront les frais. C'est gras et ça tache, c'est français.
Liens : Sexisme ordinaire, quand les politiques dérapent.
L'original sur le site du Guardian en anglais : Top 10 sexist moments in politics, Julia Gillard, Hillary Clinton and more...

Actualisation 7/713
Impossible de faire l'impasse sur les remarques sexistes concernant l'apparence physique de Marion Bartoli, championne de Wimbledon : la vénérable BBC anglaise a été obligée de s'excuser auprès de ses auditeurs pour avoir déploré que Bartoli ne soit pas "un canon" ICI en anglais et ICI en français. Plus les inévitables twittos haineux ICI (en anglais ) sur le site Everyday Sexism Project, des amateurs mâles de tennis. Gardez bien en mains votre sac à vomi, ça tache et c'est anglais. 

Comme il ne faut pas minimiser le pouvoir de nuisance des religieux de toutes barbes et de toutes robes, je signale aussi que des cathos intégristes ont obtenu le décrochage d'une exposition de la plasticienne nantaise Soisig Chamaillard d'une galerie de Toulouse pour atteinte à la vierge Marie. Pour une religion où il n'y a que les mecs, faire du pop art avec leurs vieux plâtres de mauvais goût représentant la vierge de Lourdes (Soisig Chamaillard travaille sur des vieilles statues de plâtre chinées dans des brocantes), c'est plus qu'ils n'en peuvent supporter ! Voici une œuvre de Soisig Chamaillard après restauration et réinterprétation.  
Lien : Le site internet de Soisig Chamaillard.