See
That no matter what you have done
I am still here.
And it has made me dangerous, and wise.
And brother,
You cannot whore, perfume, and suppress
me anymore.
I have my own business in this skin
And on this planet.
Tu vois
Peu importe ce que tu as fait
Je suis toujours là.
Et ça m'a rendue dangereuse, et sage.
Et, frère,
Tu ne peux plus désormais me traiter de putain, me couvrir de parfums,
ni me supprimer.
J'ai mes propres choses à faire dans cette peau
Et sur cette planète.
Gail MURRAY (1970)
En écho au Dieu du carnage, le billet d'Euterpe.
Après avoir fait des recherches sur Gail Murray, je n'ai rien pu trouver sur elle, hormis des homonymes sur les réseaux sociaux. Ces vers sont cités en tête d'un chapitre de l'essai de Mary Daly "Beyond God the Father". Si quelqu'un-e à des informations sur cette auteure, ce serait sympathique de les partager dans les commentaires par exemple.
Actualisation : Finalement, Elihah que je remercie, a retrouvé Gail Murray, professeure d'histoire à Rhodes College, Memphis, Tennessee ; elle enseigne, entre autres choses, l'histoire des femmes du Sud des Etats Unis. Elle a publié une collection d'essais sur les femmes blanches du Sud des USA dans le Mouvement des Droits Civiques. Elle a participé de 1968 à 1973 à un journal féministe radical : No more fun and games - A Journal of Female Liberation. Liens en anglais dans les commentaires.
Autre lien : 2008, le krach financier, vous vous souvenez, l'Islande en cessation de paiement au point, pour un islandais en voyage, de ne pas pouvoir retirer un billet dans une banque à l'étranger ? Devant "cette faillite de la gouvernance masculine", l'Islande s'est dotée de femmes au pouvoir, à commencer par sa Première Ministre.
L'Islande tout feu tout femmes -Libération