vendredi 25 novembre 2016

#25novembre La violence aux femmes est aussi économique


Pas de titres de propriété des terres qu'elles cultivent pour nourrir leurs familles ; pas d'accès aux prêts bancaires, donc pas de possibilité d'acheter des équipements et des machines qui augmentent la productivité ; moins scolarisées car la famille patriarcale/patrilocale investit toujours sur les garçons ; surchargées d'enfants parce que leurs droits reproductifs et à la santé sont niés (presque) partout ; maintenues volontairement dans l'insécurité économique ce qui permet aux hommes de maintenir une réserve de prostitution pour satisfaire leurs "besoins sexuels" ; corvées gratuites extorquées dans le mariage souvent aussi lieu de violences maritales et d'incestes ; maintien partout d'obscurantismes religieux hostiles aux femmes et à leur émancipation : toutes ces situations induisent une violence de fait, les possibilités de se défendre ou de fuir étant limitées à dessein par la société patriarcale et ses agents principaux bénéficiaires, les hommes.

En ce 25 novembre, je relaie l'appel de Harare de la Via Campesina " Pas une de mois, mettons fin à la violence contre les femmes "

" L’approche féministe de la souveraineté alimentaire contribue à transformer la réalité, sur la base de critères d’émancipation et de justice sociale. Elle nous permet de poser la perspective des femmes en tant que protagonistes de l’amélioration de leur situation. Elle permet aux femmes de contribuer à la transformation des relations de pouvoir aujourd'hui encore inéquitables "

" Nous demandons aussi que les églises, les médias et les états ne cherchent pas à contrôler nos corps par le fondamentalisme religieux et en essayant de limiter nos vies à la maison. Nous lançons un cri de résistance contre toute forme d’exploitation de nos corps et de nos territoires ! "


 

Ôtez vos rosaires de nos ovaires !

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