samedi 31 août 2019

L'aamourr, l'aaamourrr...

L'amour est enfant de Bohème, il n'a jamais connu de loi, chante-t-on dans l'opéra de Bizet, opéra le plus représenté au monde, qui relate l'histoire d'une femme tuée par son amant, "fou d'amour", sur fond de corrida, donc de combats à mort, les seuls à mourir étant évidemment les toros, et une femme dans le scénario de l'opéra, livret Mérimée, Meilhac, Halévy.

Sur fond de Grenelle des violences conjugales comme énoncé pudiquement (qui tue qui ?) on apprend ce matin que Patrice Alègre, froid sociopathe violeur, tueur en série de 5 femmes, 6 viols et une tentative de meurtre, des non-lieu pour 4 autres dossiers, condamné à une détention de 22 ans incompressibles, demande sa libération anticipée. Selon France Info, deux femmes seraient "tombées" amoureuses de lui en prison, des visiteuses, dont une psychiatre canadienne qui a même déménagé en France pour pouvoir le visiter plus confortablement. On se pince un peu tout de même. Le bonhomme aurait "une aura" particulière !

Tomber amoureuse d'un violeur tueur de femmes, il faut avoir un sérieux fond de masochisme, me semble-t-il. Fabrication sociale, voulue, entretenue. Référons-nous à l'anthropologie qui a décrit le sort réservé aux filles et femmes dans les  sociétés humaines premières : viols initiatiques y compris en réunion par les hommes du village ou un grand-père "expérimenté", razzias, enlèvements, mutilations génitales, échangées comme du bétail, utilisées comme crédit ou monnaie pour garantir une dette, gagées comme prostituées ou servantes selon les besoins du prêteur, récupérées quand la dette est remboursée ou revendues pour en garantir une autre, domestiquées pour produire des enfants, de préférence des mâles, renvoyées dans leur famille quand elles n'y arrivent pas, assassinées pour manquement au contrat puisque ruinant la réputation de ladite famille, tous ces mauvais traitements durant des millénaires ont laissé une trace indélébile dans notre mémoire génétique et psychique : nous ne pouvons envisager l'amour que comme un sentiment masochiste, une chose qui fait forcément mal, un comportement destructeur, tout en y prenant du plaisir. Femmes détruites psychiquement et métaphysiquement à dessein dans toutes les sociétés humaines, le masochisme est profondément incrusté dans la psyché des femmes, conditionnées que nous sommes à tolérer les pires mauvais traitements, dépouillées de notre propre instinct de sauvegarde, conditionnées à déléguer notre sécurité à l'agresseur intime ; le masochisme rime avec l'amour, la passion, synonymes de souffrance, avec l'idée ancrée que nous serions nées pour trinquer. Je ne vois pas d'autre explication à ce comportement : tomber amoureuse d'un tueur en série, violeur, étrangleur, aboutissement ultime d'un conditionnement social ! Il peut s'agir d'un sentiment de toute puissance aussi, mais ce sentiment est lié à l'exaltation de la féminité, improprement déclarée puissante par les magazines féminins et les féministes pop ; évidemment que non la féminité n'est pas puissante, puisqu'elle est une impuissance fabriquée socialement. Même si le patriarcat, ce système d'inversion, prétend le contraire, ainsi que ses agentes, précédemment citées. Et puis, qui aime se déclarer, se reconnaître impuissante ?

Femmes masochistes et hommes intouchables : maltraitance partout. Le couple dans les sociétés humaines.

Cette même semaine, j'apprend que dans l'apathie générale, un maire PCF du Pas de Calais décide de vider un tour d'habitation gérée par un bailleur social, et de reloger, disperser les habitant-es.  En cause, la délinquance, trois incendies provoquent la terreur, la prochaine fois, il va y avoir des morts en est la justification. Les mecs délinquent, personne ne veut ou ne peut les arrêter, on déplace les vieilles ! Parce que qui croit que ce ne sont pas des délinquants mâles qui terrorisent ce quartier pour justement le vider de ses habitantes et l'utiliser à leurs fins, commerce de drogue, incivilités et crimes en tous genres ? Mais motus, après avoir versé aux familles des allocations familiales à guichet ouvert, laissé pourrir la situation du quartier puisque ce sont des pauvres qui l'habitent, et puis, ces garçons subissent tellement la discrimination au nom, au quartier, à la religion supposée aussi sans doute, le relativisme culturel et social jouent leur rôle dans cette indulgence indécente. L'injustice aussi, puisque les filles sont autant sinon plus discriminées et qu'elles se conduisent bien, elles. La police et l'office de HLM qui doivent bien avoir leur idée sur qui sont les criminels n'aboutissent à rien. Et puis avec des vieilles, ces élus et le bailleur jouent sur du velours : masochistes, annihilées, résignées par des années de servage, elles ne protesteront pas, jamais un mot plus haut que l'autre, bien contente qu'on les sorte de là, oubliant que c'est elles qui s'en vont, les plus gênées déménagent, les gêneurs restent. Je ne les prends pas pour des imbéciles, elles savent qu'elles sont sacrifiées sur l'autel de la masculinité, bien sûr. Mais innommé, impensé de la violence masculine : ne surtout pas dire qui sont les fauteurs de trouble, on en a à la maison, on a peur d'eux, de ces monstres qu'on a produit, plutôt raser les murs et fermer sa gueule. Le masochisme et la culpabilité, ces deux éternels business féminins. Ce n'est pas avec des mesures pareilles qu'on va reconsolider la confiance en soi des femmes, ces éternelles perdantes. Mais c'est fait exprès, bien sûr, impossible le lutter contre le fléau de la criminalité masculine, il faudrait arrêter la production de ces imbéciles, mais comme c'est inenvisageable, on déplace les vieilles, et le problème demeure.

Puisque selon les associations et militantes des violences faites aux femmes par leur partenaire intime, il est inutile de dire aux femmes battues de partir, car c'est au moment où elles partent, demandent la séparation ou le divorce, que se commettent les crimes, et puisque rester c'est s'exposer à être battue comme plâtre, que donc il n'y a pas de porte de sortie, je propose l'alternative suivante qui sera ma contribution au Grenelle des violences maritales, volet Prévention, si jamais Marlène Schiappa et des associations tierces passent par ici : arrêter la délétère propagande pro mariage et pro maternité, les femmes ne ratent pas leur vie en ne se mariant pas, en ne mettant pas au monde (monde en perdition) des enfants ; la maternité n'est pas l'alpha et l'omega d'une vie de femme ; on peut "réussir" sa vie, expression consacrée par les magazines féminins, chiens de garde du patriarcat, comme les psys de toutes obédiences, en faisant autre chose, une ou plusieurs belles carrières professionnelles ou militantes, en créant, en étant artiste, ou même juste un boulot alimentaire si on trouve à s'épanouir ailleurs. L'imagination au pouvoir que diable, ça changera pour une fois. Je sais qu'on va me reprocher de ne pas être dans la doxa, mais au fond, la propagande sociétale, les injonctions aux femmes ne font que mettre une domestique non rémunérée, une péone, une serve, à la disposition des hommes. Les serfs étaient des hommes et des femmes libres, au contraire des esclaves considérés comme des biens disposables, mais ils étaient attachés à un domaine où ils devaient des corvées contre protection -souvent illusoire- du Seigneur, et surtout en remboursement d'une dette inextinguible. Ca vous rappelle quelqu'une ? On se demande quelle dette paient les femmes, envers qui, et quand elles l'ont contractée ? Il me semble que la dette inextinguible de l'humanité, des hommes, c'est envers les femmes qu'ils en ont une. Il est temps de rembourser. Ou alors nous n'avons aucun avenir sur cette planète ni ailleurs. Nous allons disparaître dans les culs de basse fosse de l'HIStoire (mâle, ce sont les vainqueurs qui racontent l'HIStoire, les femmes sont les perdantes) et PERSONNE ne se souviendra de nous.

PS - Puisque j'ai déjà été tancée pour un tweet en ce sens, précision : ne suis pas bien entendu en train de déconseiller l'union entre hommes et femmes, je dis seulement que cela doit se faire avec prudence et que si on n'y arrive pas, c'est sans doute qu'on suit une pente individuelle, surtout, que ce n'est pas grave. Il  n'y a aucune raison de paniquer, culpabiliser ni d'obéir aux normopathes mauvais conseilleurs, jamais payeurs.

vendredi 23 août 2019

" Il vaut mieux avoir rendez-vous avec les femmes qu'avec l'apocalypse "

Mon titre est une phrase de Françoise d'Eaubonne, tirée de Ecologie et féminisme, réédité en 2018.

Mais sera-ce le cas ? Les femmes subjuguées sortiront-elles de leur torpeur, de leur sidération, de leur atonie sociétale, de leur peur devant les ogres qu'elles mettent au monde, ogres qui les vampirisent elles, et tout ce qui peut être exploité pour leur plus grand profit ? Femelles animales dans l'élevage, abeilles et tous les autres pollinisateurs, océans vidés industriellement de leurs poissons, faune sauvage décimée par des braconniers et des chasseurs de trophées (la CITES est en réunion cette semaine à Genève pour tenter de "réguler la marchandisation des espèces sauvages à sa sauce libérale :(, techniques industrielles d'élevage aussitôt appliquées aux femmes dans la reproduction, contrainte à la reproduction dans la plupart des pays du monde, sachant que nous ne sommes que quelques privilégiées dans l'hémisphère nord à leur avoir arraché la dépénalisation de l'avortement, ailleurs, c'est double peine : mariage ET maternité obligatoires sous peine d'être déchue socialement. Mais prenons garde, le backlash, le ressac, font leur travail de sape, les fanatiques de l'élevage et du différentialisme culturel grignotent des parts de marché, en comptant sur quelques idiot-es utiles et collaboratrices de leur entrisme.

Cette semaine, c'est G7 à Biarritz à l'invitation du Président français ; pendant que les altermondialistes déplorent le bouclage de la ville, les multiples inconvénients, dont la limitation de circulation des simples citoyens, que des millions de tonnes de gaz à effet de serre vont être libérés une fois de plus, les 7 pays les plus riches et les plus puissants de la planète, 6 bad boys, cavaliers de l'apocalypse, 6 hommes et une seule femme. Par ordre d'apparition sur l'image ci-dessous : deux réformistes libéraux dont un relativiste culturel, qui font le contraire de ce qu'ils disent "Make our planet great again", "la maison brûle", on est priées de ne pas rire ; un premier ministre italien sans majorité et sans gouvernement, un chasseur de baleines espèce protégée par une convention internationale ; deux catastrophes capillaires, un versatile empêtré dans un Brexit impossible, et un sociopathe agresseur sexuel, 10 ans d'âge mental, sans résistance à la frustration, enfin, un président de l'UE ectoplasme, en intérim pour 6 mois.

Et une femme puissante, mais sérieusement affaiblie par l'usure du pouvoir, qui défend surtout les intérêts de son pays, l'Allemagne. Comme on le voit, pas de vision globale, pas de prise de conscience des enjeux, donc pas d'action à court et moyen terme. De la parlote, de toutes façons ce raout n'a que valeur consultative. Ça ne mange pas de pain. Tout ça pour ça. On va déboucher sur un accord à minima, comme toujours, chacun rentrera chez soi et continuera son train train pendant que la planète brûle littéralement.

Non invité au raout international, mais avec prix de consolation, le très viril Vladimir Poutine, exclu pour avoir envahi un voisin (comme c'est mâle !) a été reçu -serrage de louche de rigueur de la part des citoyen-nes français-es par Président interposé quelques jours avant, alors que personnellement je refuserais de monter dans sa voiture, même par gros orage, s'il me le proposait. Ce type qui fête ses 20 ans au pouvoir après quelques modifications bien utiles de sa constitution, n'a même plus besoin d'ordonner les assassinats de ses opposants ou journalistes, ses hommes de main les reçoivent cinq sur cinq par ondes de transfert d'énergie.


Screenshot ci-dessus tiré de la page Wikipedia sur le G7 2019

Épuisement des sols par l'agriculture intensive, artificialisation sous les besoins illimités d'une population toujours plus nombreuse et aux besoins de "rève californien" type hémisphère nord auquel le Sud entend bien accéder aussi, la croissance biblique inamendable, puisque c'est Dieu qui ordonne, faune et flore qui reculent devant l'invasion humaine et la destruction de leurs habitats (routes, autoroutes, voies ferrées morcelant le territoire de la faune animale), dispersion de déchets partout, aussi bien au fond des océans qu'au sommet des montagnes les plus élevées, guerres de basse, moyenne ou haute intensité qui tuent aussi des animaux, comme les incendies et inondations, toujours catalogués "catastrophes naturelles", alors qu'il n'y a plus qu'une catastrophe sur cette planète, l'espèce humaine, provoquant sans doute même les séismes, puisque le fracking (extraction de pétroles de schistes) consiste à fracturer les roches profondes, et qu'il secoue la croûte terrestre. Bolsonaro, le Président revanchard apparenté à l'extrême droite, pour qui les brésiliens ont voté, a donné de tels signaux à ses bûcherons pratiquant le brûlis, méthode "ancestrale" de défrichage, que la forêt amazonienne est en feu, le phénomène devenu incontrôlable se voit désormais de l'espace : Bolsonaro, incendiaire à l'échelle d'un pays.

Du côté des femmes, le Salvador, lui, s'illustre dans les pires restrictions à l'avortement, totalement prohibé dans ce pays, où les femmes (généralement des classes sociales pauvres, bien sûr) sont traînées devant un tribunal pour meurtre aggravé quand elles ont fait une fausse couche ou accouché d'un bébé mort-né dans l'ambulance qui les conduit à l'hôpital : " Comme si les femmes étaient un cheptel dont le seul droit valable, la seule revendication admise demeurerait celle d'avoir un bon herbage, une étable aérée et propre, le poil luisant et un vétérinaire attentif. Moyennant quoi, par quelle perversion refuseraient elles au fermier autant de veaux qu'en peuvent fournir leurs flancs généreux et leurs vulves toujours chaudes ? "

Le club de la lose au pouvoir. Toxique comme d'habitude, et apparemment inarrêtable. Sans partage depuis la nuit des temps, pour en arriver là.
En face ? Personne. Il y a bien quelques autochtones amazonien-nes ou hawaïen-nes qui manifestent contre la perte de leur biotope et de leurs ressources en Amérique centrale et du Sud, et Greta Thunberg, une très jeune femme, dont la soudaine popularité donne des aigreurs à quelques vieux mecs de plus de 60 ans qui se sont bien gavés durant les trente Glorieuses, qui n'ont rien vu arriver, hormis la menace sur leurs intérêts et leurs privilèges de caste dominante. Sinon, les femmes écolos feraient leur pain et leurs yaourts, solidement implantées dans leur cuisine, à tel point que Slate se demande si l'impératif écologique ne serait pas en train d'aliéner les femmes ?

Greta affiche

Puisque comme à chaque fois, on va nous resservir le vieux reproche de l'essentialisme, les femmes associées à la Nature et à la Terre, avec majuscules de rigueur, l'écologie et le féminisme sont-ils compatibles ? Oui, selon la thèse écoféministe (mal comprise ou mise à mal par quelques bons apôtres certainement pas désintéressés) : les femmes ont la terre sous les pieds, vu qu'elles font les corvées domestiques et qu'elles sont arrimées au quotidien de la survie de leurs familles dont elles sont éternellement responsables. Mais toute comparaison s'arrête là. Il n'y a aucunement à essentialiser ni à retourner à la cuisine. Au contraire, il faut faire de la politique. Et pas comme les hommes dont on voit ce que ça donne : des températures du Qatar en Bretagne, des tornades à Paris, à un moment, il va falloir arrêter les concours de bites, on n'a plus la place, ni les moyens. Tenter de renverser ce pouvoir toxique, son exploitation industrielle qui ne produit que des nuisances, du trop-plein, de la "ferraille humaine" sans avenir, qui déménage le monde en même temps que la Marchandise, qui d'ailleurs prétend que TOUT, absolument TOUT est marchandise. Même les enfants, même le corps des femmes. Même la faune sauvage, même l'air que l'on respire, et l'eau que nous buvons, la terre qui nous nourrit.

Voici ce qu'écrivait Françoise d'Eaubonne dans Le féminisme ou la mort en 1974 :
" Nous ne pouvons plus croire à l'essentialité sexuelle ou substantielle ; la métaphysique est devenue un fantôme. On sait qu'il n'existe pas plus de femme "essentielle" que de prolétaire prédisposé à l'être, ou de "criminel-né" ...". Les sous-races sont des fables, comme la mentalité pré-logique. "

Son manifeste est bien une incitation à sortir de sa cuisine, à arrêter de faire des yaourts, et à prendre des années sabbatiques (comme Greta Thunberg avec ses études) sur la reproduction, et à s'occuper enfin de choses sérieuses. D'ailleurs, ils se reproduisent très bien à l'identique sans nous, alors what the fuck ? A près de 8 milliards, il n'y a pas péril en la demeure, au contraire. On a le temps de voir venir, ça nous fera du repos. Au minimum, on desserrerait la pression sur les territoires des autres terriens, ce qui serait une avancée bienvenue. Pour une fois, laissons la charge des enfants aux hommes et qu'ils s'entraînent à faire des yaourts si ça leur chante. De toutes façons, je fais le pari que si ça tourne vraiment au vinaigre, ils nous laisseront comme d'habitude nettoyer leurs grandes écuries d'Augias, comme ils le font le plus souvent derrière leurs "crises" des suprimes, ou derrière le Brexit pour ne citer que les plus récentes.

Sur l'arrogant Titanic non plus, ils n'ont pas vu le glacier arriver, ils n'avaient même pas prévu autant de canots de sauvetage que de passagers, puisque le gros navire était insubmersible, voyons ! Ce sont évidemment les troisièmes classes, les plus modestes, le petit personnel, qui ont payé le plus lourd tribut au naufrage. Voulons-nous d'un nouveau Titanic ? Avec destruction des moyens de subsistance des plus pauvres ? Voulons-nous voir ceux qui ont cyniquement organisé le désastre s'en tirer ? 

Leur modèle de la grandeur divine  :

" L'illimitisme, une des structures de base de l'idéologie mâle que le patriarcat insère dans sa culture, ses églises, ses partis, a différents sobriquets : selon la panoplie de ses héros préférés, c'est le "faustisme" qui doit faire reculer la mort et éclater l'atome, c'est le "prométhéisme" si cher aux marxistes qui doit modifier à l'infini l'environnement et faire sauter les scellés de la nature "

Françoise d'Eaubonne - Ecologie et féminisme - 2018
Le prix payé par Faust était de vendre son âme au diable et Prométhée l'arrogant est châtié par Zeus pour avoir dérobé le feu de l'Olympe. Les mythes ont toujours le même pouvoir d'enseignement. L'hybris humaine, masculine, n'est plus de mise. La nature est en train de nous le rappeler par différents signaux.

Les citations en caractères rouge sont de Françoise d'Eaubonne : dans l'ordre, Ecologie et féminisme, Le féminisme ou la mort et de nouveau Ecologie et féminisme.