C'est pourtant là que le SMICTOM Centre-Ouest 35 a décidé d'implanter un site d'enfouissement de déchets sur environ 13 ha. L'espèce humaine produit de plus en plus de déchets ménagers, il faut donc construire des incinérateurs et les brûler ce qui produit de la dioxine ; les décharges à ciel ouvert sont des sources de pollution visuelle, pollution de l'air et des sols, et elles sont normalement en voie de disparition en France. Il reste la solution de l'enfouissement. C'est un projet de ce type qui provoque une levée de boucliers chez les habitants des communes de Gaël, Concoret et voisines. Outre les objections écologiques et les importants enjeux démocratiques, enfouir une décharge dans la forêt des légendes arthuriennes choque l'esprit, il faut vraiment être un politicien sans états d'âme pour proposer ce type de solution.
Aussi, à l'appel de l'association Sauvegarde de Brocéliande, d'EELV Bretagne, et d'autres associations, une manifestation est prévue samedi 2 mars à Concoret (56). Nous ne voulons pas d'une décharge dans cet endroit mythique, aussi, il faut mobiliser le maximum de gens pour contrer ce projet.
Une pétition actuellement sur Internet recueille des milliers de signatures. C'est en suivant ce lien Avaaz. Nous espérons 30 000 signatures et plus.
Il est peut-être opportun de rappeler aussi que réduire ses emballages et ses déchets à la source est une bonne manière d'éviter ces conflits liés à leurs modes de destruction : le meilleur déchet est celui qu'on ne produit pas.
Sinon, pour les francilien-nes et les parisien-nes, et tou-tes celleux qui se sentent concerné-es par les paysages et les modes de production en élevage, on peut aussi aller manifester dimanche 3 mars à 13 H 30, de la Gare Montparnasse au Salon de l'agriculture de la Porte de Versailles, à l'appel de Novissen, L214 et quelques autres, contre la ferme hors-sol de 1000 vaches qui menace la Baie de Somme, et plus largement contre l'enfer qu'est l'élevage industriel.
Actualisation soirée :
Lien vers le sujet consacré à la manifestation de Concoret sur France3 Bretagne 19 - 20 du 2/3/13
Trois photos : le ciel était bâché et sombre. Le jeu de mots de la dernière photo détourne le nom de Brocéliande qui signifie "La Porte des Secrets". Nous étions un millier de manifestants.
Décidément, ça les fait gamberger, cette forêt. Y'a pas un moment où ils avaient voulu la noyer?
RépondreSupprimerLa noyer, je ne sais pas, mais cette décharge s'appelle Point-Clos 2 ; il y a un Point-clos 1 : 300 000 tonnes avec du gazon dessus... et qui fuit par en dessous et pollue la nappe phréatique en "pissant" des lixiviats, une sorte de percolat qui pollue les terres sous-terraines. Liens :
Supprimerhttp://www.histoiresordinaires.fr/Il-combat-le-monstre-de-Broceliande_a917.html
et
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lixiviat
On n'a aucune tranquillité quand il s'agit de forêts. La forêt de mon enfance a été massacrée au profit d'un canal et d'une autoroute et quand les forêts ne sont rasées par toujours les mêmes fossoyeurs du vivant, elles sont aplaties par des ouragan dus au réchauffement climatique du indirectement à ces mêmes fossoyeurs du vivant au nom de l'argent.
RépondreSupprimerAlors, une forêt aussi chargée symboliquement...c'est une bien grosse épine dans l'oeil des inquisiteurs du néo-libéralisme !
Le problème de ce projet de méga-décharge aussi, c'est qu'il s'agit de la construction d'une usine de Tri mécano biologique et d'un système de compostage qui appelle le nourrissage : en effet, pour rentabiliser une installation industrielle, il faut la nourrir, justifier son utilité, donc, dans ce cas-ci, lui apporter des déchets. Elle justifie donc à postériori son utilité en demandant davantage de déchets pour les retraiter, une sorte de Léviathan en somme ! Avec le business des déchets, il y a de l'argent à faire pour des industriels comme Veolia et Suez Environnement. Alors qu'il faut faire le contraire : diminuer drastiquement nos déchets. Parce que retraiter, ça donne des déchets ultimes dont nous ne savons que faire. Et il y a de la pollution pendant le process. Pas de décharge, pas d'usine, juste un plan zéro déchets à l'horizon 2020, comme en Nouvelle-Zélande. Pas d'usine pousse-au-crime : réduisons drastiquement nos déchets.
SupprimerBref ils rêvent d'un monde à la Wall-e, quoi. Rien moins.
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