Ce petit film trouvé sur un lien électronique du journal le Monde démontre, s'il fallait encore le démontrer, que les fameuses études "in vivo", faites sur des animaux de laboratoire, comme si des animaux vivaient naturellement en laboratoire -déjà ça sonne comme une escroquerie-, études incluses obligatoirement dans les protocoles de recherche pour obtenir la fameuse AMM (autorisation de mise sur le marché), viatique de toute spécialité pharmaceutique, ces études donc, sont biaisées de tous côtés, surtout du côté des femmes ! On se demande où est la rigueur scientifique dans tout cela. Cela ressemble surtout à de la maltraitance caractérisée, aux animaux et... aux femmes ! Jugez-en :
Dans le film, on nous parle de "biais masculins inconscients" !
Tu parles ! Comme pour tout le reste, femmes effacées de l'économie (travaux domestiques des femmes non compté dans les PIB), de l'Histoire, des arts et des sciences, il s'agit d'un programme politique androcentré, de la défense des intérêts catégoriels étroits des mâles pour garder le contrôle, le pouvoir..., et la santé. Si les femmes ne prennent pas en main leurs propres intérêts en investissant tous les champs, scientifique, politique, économique, artistique aussi, nos intérêts ne seront jamais défendus. C'est aussi clair que cela. La dévolution ne marche pas. Aussi, refusons-la et défendons nous mêmes nos intérêts, qui valent largement les leurs ! Il est temps de dénoncer un faux universalisme achetant illusoirement la paix, alors que la guerre continue.
NB - Les études sur rats, souris, beagles, singes rhésus, etc... sont parfaitement remplaçables par des essais sur cultures de cellules in vitro, et par des modèles mathématiques, solutions logicielles pour ces recherches. Les gens (hommes ET femmes) ne sont pas 70 KG de rats ! N'en déplaise aux mecs qui en sont quand même à s'identifier à des rats mâles !
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Je ne sais pas ce qui se passe avec cette vidéo mais j'ai beau cliquer dessus, il ne se passe rien :(
RépondreSupprimerZut alors ! Et sur le lien du Monde où elle est, accompagnée d'un article ?
Supprimerhttp://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/12/07/des-videos-pour-inciter-les-filles-a-faire-des-sciences_1801341_1650684.html
Ah là j'ai pu la voir, merci !
RépondreSupprimerOui, ces infos ne m'étonnent guère ! Dernièrement je parlais à une copine journaliste médicale du syndrome de l'épaule gelée qui n'affecte apparemment que les femmes et dont on ne connaît pas la cause. Elle m'a dit "Si c'était une maladie d'homme, il y a longtemps que de grosses sommes auraient été débloquées pour la recherche et on saurait tout sur cette maladie, mais une maladie de femme..." Je ne m'attendais pas à cela d'elle, en fait. J'ai été heureusement surprise.
Donc, en plus de faire des recherches androcentrées sur des maladies communes aux deux sexes, les maladies féminines (qui ne concernent pas l'utérus, je précise) ne sont pas prises en compte du tout.
Et puis bien sûr la recherche sur les rats...(non comment).
À Berlin, par contre, on peut travailler comme cobaye pour un centre de recherche moyennant dédommagements importants. Beaucoup de gens vont essayer des médicaments moyennant salaires. Mais là aussi ce sont surtout des femmes puisqu'elles sont plus dans le besoin économiquement.
Très juste ta remarque sur les maladies génitales : leur éternité passe par là, ils se la ménagent donc. En revanche, les effets de la pilule diminuant la libido: nothing, nada. Pas leur problème. Et s'ils faisaient les enfants, l'IVG serait libre et gratuite pour tous, bien sûr ! Les femmes, en domaine de santé aussi, restent le continent noir. Avant de voir cette vidéo, je ne me doutais pas que c'était à ce point-là ! Et il m'a paru évident de lier ces approximations scientifiques à celle des animaux de labos.
SupprimerLe chiffre que je retiens de cette petite vidéo très intéressante est que 14% des présidentes d'universités en Europe sont des femmes; là, il y a vraiment un énorme problème, car en Espagne, par exemple, plus de femmes que d'hommes sortent chaque année des universités. Elles ont cependant un mal fou à faire carrière (y compris dans les sciences, j'imagine) compte tenu du manque de crèches et de l'inadaptation des calendriers scolaires.
RépondreSupprimerEvidemment ! En France ça ne doit pas être très différent : les femmes peuplent les universités, elles sortent plus diplômées que les garçons, et ensuite, dans les hiérarchies, il n'y a plus que des hommes. Plafond de verre. Pour des tas de raisons. Mais surtout, c'est le pouvoir masculin qui bloque et conserve ses privilèges ; des femmes seraient plus aptes à organiser les choses autrement, dans l'intérêt des femmes. Ça me paraît évident, leurs problématiques ne sont pas les mêmes !
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