Le Ministère de la Santé lance une nouvelle campagne d'information sur l'IVG avec cette affiche : IVG, c'est mon droit !
On peut discuter du visuel, cette épaule de femme tatouée ou marquée, mais on peut aussi trouver qu'elle porte les couleurs des droits des femmes. Il est important de cliquer sur le site IVG.GOUV.FR d'abord pour s'informer, puis pour le relayer auprès des femmes qui peuvent avoir besoin d'informations sur le sujet ; ensuite parce que les anti-choix sont omniprésents sur Internet et que les résultats au mot-clé IVG tapé sur Google affichent en tête les sites de ces ennemis de l'égalité et de la liberté de choix des femmes. Plus vous cliquez et faites cliquer sur le site du Ministère, plus il montera en puissance dans l'algorithme de Google. Un rappel salutaire. Les positions des "pro-vie" et celles des défenseurs de l' IVG ne sont pas symétriques : avec une solide loi sur l'IVG et une bonne application, vous avez le droit d'avoir autant d'enfants que vous voulez, ou de ne pas en avoir ; sans loi, le projet des anti-choix, vous êtes contrainte à la maternité de toutes façons, en bonne santé (physique, mentale, économique..) ou pas. La liberté d'une part, la contrainte, l'assignation à la reproduction de l'autre.
Politique sexuelle de la viande :
Auchan qui a besoin de promouvoir son rayon boucherie et de vendre sa barbaque s'est fendu du petit film publicitaire ci-dessous :
"De bons produits" (ça reste à démontrer) pour de "bons moments", sauf pour Madame, forcément en cuisine. C'est ça Auchan : le parti-pris pour la goujaterie de l'enfumeur, grilleur de saucisses en plein air, et de ses invités, contre la femme qui cuisine des mets délicats pour ses amis, qu'on invisibilise et ridiculise. D'ailleurs toutes les femmes sont ridiculisées dans ce film. Le faux chasseur qui grille sur les braises impose, sous couvert de mettre les rieurs se son côté, ses saucisses grillées hors de la cuisine, contre les verrines de sa compagne. L'assommoir culturel patriarcal carniste : c'est ça Auchan ! Le (faux) chasseur contre la cuisinière. L'évolution n'a pas de prise sur certains, décidément.
Le festival Court-Métrange a lieu, comme tous les ans à Rennes depuis 12 ans. Je n'y suis jamais allée, donc je ne juge pas la programmation ni le contenu mais le problème ce sont ses affiches sur les sucettes en ville. 2015 : une noyée nue sans tête, couverte de grenouilles
Les années précédentes :
une bouche ouverte dans laquelle on entre quelque chose
Et quand il n'y a pas de corps de femme, il y a un accessoire évoquant une femme : un escarpin rempli de vers de terre. Je ne suis pas phobique, je n'ai pas de dégoût particulier des animaux mêmes rampants, ni des batraciens, mais ce qui me dérange, c'est que c'est toujours les mêmes codes qui sont utilisés (exploités jusqu'au trognon) : le corps des femmes en morceaux et celui d'animaux pour signifier le dégoût, l'insolite ou l'étrangeté.
Qu'on nous lâche enfin !
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