tag:blogger.com,1999:blog-6858318944156519200.post1243934003261862393..comments2024-03-21T13:14:05.775+01:00Comments on hypathie - Blog féministe et anti-spéciste: Pourquoi cette végane ne regarde-t-elle plus de programmes animaliers ?hypathiahttp://www.blogger.com/profile/06826311242286443969noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-6858318944156519200.post-17510687717778884082017-11-17T21:00:00.718+01:002017-11-17T21:00:00.718+01:00"Je serais capable de tuer des êtres humains ..."Je serais capable de tuer des êtres humains si ma vie en dépendait"(ou, sans doute plus plausible, de les incapaciter sérieusement) c'est de la légitime défense, il me semble. hypathiahttps://www.blogger.com/profile/06826311242286443969noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6858318944156519200.post-71433353731153799022017-11-17T18:36:15.935+01:002017-11-17T18:36:15.935+01:00Moi non plus je ne regarde plus les documentaires ...Moi non plus je ne regarde plus les documentaires animaliers , parce qu'en fait la vie des animaux leur appartient et je n'ai pas envie de la connaitre .... En fait leurs vies ne me regarde pas ...... Je suis une personne capable de violence , et , en temps que travailleuse agricole j'ai déja tué des animaux ...... Je ne le fais plus et ne le ferais plus ..... Mais je me sens capable de tuer des êtres humains si ma vie en dépendait ....... Je sais cette violence en moi ...... C'est ma violence , mais celle des animaux ne me concerne pas ..... Qu'ils vivent leurs vie comme il peuvent et comme ils veulent .......... Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6858318944156519200.post-40185655190808891742017-11-17T09:15:35.640+01:002017-11-17T09:15:35.640+01:00Merci de ton passage et de ton commentaire avec le...Merci de ton passage et de ton commentaire avec lequel je suis globalement d'accord. La violence est effectivement dans l’œil de celui/celle qui regarde. L'espèce humaine tue avec des instruments, c'est aussi une différence avec les animaux. Il est très difficile d'échapper en tout état de cause aux narrations humaines, puisque nous sommes une espèce qui raconte des histoires pour tenter d'expliquer le monde. Et qui nomme : les animaux dans les documentaires animaliers ont toujours un nom. Quand aux végétaliens qui coupent des limaces en deux, même pour protéger leur carré de salades, ça ne me paraît pas très végane ! C'est plus difficile de mettre ses actes en accord avec ses principes quand on a une invasion de fourmis, par exemple. Mais on peut faire de la prévention. <br />Je ne me sépare pas des autres êtres vivants, je crois, mais je pense avoir plus de responsabilités qu'eux. Ne serait-ce que parce que nous avons gagné et que nous sommes l'espèce prédatrice par excellence. hypathiahttps://www.blogger.com/profile/06826311242286443969noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6858318944156519200.post-74163226586025007062017-11-16T23:45:04.264+01:002017-11-16T23:45:04.264+01:00Oui et non.
Oui, les documentaires animaliers sont...Oui et non.<br />Oui, les documentaires animaliers sont scénarisés. Quand j'étudiais l'éthologie en fac, nous savions que beaucoup de comportements totalement naturels et courants dans le milieu sauvage étaient censurés par les réalisateurs « parce que le public ne comprendrait pas ! »<br /><br />Par exemple, les relations entre congénères du même sexe sont plutôt fréquentes dans la nature et systématiquement coupées au montage. Le biais anthropomorphique dans la manière de raconter l'image et de sélectionner les séquences comportementales, voire de les remonter est assez pénible. Comme disait mon vieux prof : « non, on n'est pas chez Mickey ! ». Ce qui signifiait que les communications interspécifiques étaient considérées comme illusoires.<br />Cela dit, depuis, nous avons eu depuis plusieurs preuves de communication voire de réels comportements d'entraide interspécifiques… et ça, c'est bougrement intéressant.<br /><br />Donc oui, les documentaires sont très biaisés.<br /><br />Mais, d'un autre côté, la prédation est une nécessité vitale pour de très nombreuses espèces. La mort nourrit la vie. Nous le recevons comme une violence (et il est vrai qu'il existe une sorte d'esthétique de la violence dans les documentaires animaliers), mais cette violence est dans notre œil.<br />Pour moi, le problème n'est pas tant dans l'acte que dans l'intention. L'animal se nourrit, l'humain s'amuse et jouit de cette souffrance… c'est à mon sens là où se niche la violence.<br /><br />J'ai déjà vu des Vegan couper en deux des limaces avec un canif pour protéger leur carré de salades. La violence qui s'exerce sur la limace ne m'est pas plus agréable que celle que nous exerçons sur la mouche ou le moustique en les écrasant brutalement.<br /><br />En tout cas, je ne me sépare pas, je ne me place pas au-dessus de la condition de l'être vivant qui doit sa subsistance à d'autres êtres vivants.Le Monolectehttps://blog.monolecte.frnoreply@blogger.com